Itinéraire St Jacques de Compostelle- Paris-Moscou
Itinéraire St Jacques de Compostelle- Paris-Moscou
Parcours proposé en France par :
Association CyclotransEurope
114 rue du Château 75014 PARIS 01 46 24 69 44
site : www.transeuropeenne.org Courriel : transeuropeenne@free.fr
Carte de l'itinéraire proposé en France
Itinéraire en Ile de France
Principaux pôles reliés
- Pays d’Europe du nord (Danemark, Allemagne du nord, Belgique, Pays-Bas) où la pratique de la bicyclette pour les déplacements et les loisirs est très répandue.
- Paris, ville la plus visitée au Monde.
- Le Val de Loire, principale région française de tourisme itinérant à vélo. L’ouverture du parcours La Loire à vélo prévu pour 2006 devrait renforcer cette pratique.
- Régions du Sud-Ouest les plus propices au tourisme à bicyclette : Marais-Poitevin et côte Atlantique de La Rochelle à Hendaye. L’importance des aménagements existants et des projets en cours de Niort à la frontière espagnole devraient permettre de réaliser à relativement court terme un parcours continu.
Caractéristiques
L’itinéraire proposé s’appuie, autant que possible, sur des aménagements existants ou programmés et sur les potentialités constatées.
Il s’efforce de desservir des régions touristiques agréables, Avesnois, Thiérache, massifs forestiers de l’Oise, vallées de la Seine, du Loing, de la Loire, Marais Poitevin en évitant, autant que possible, les paysages ingrats.
Il comprend une majorité de voies vertes et quelques liaisons sur routes calmes.
Cependant, la liaison entre le Nord de la France et l’Ile-de-France n’a pas, sur le terrain, l’évidence présentée par plusieurs autres réalisations ou projets, notamment ceux qui s’appuient essentiellement sur des voies d’eau. C’est un parcours complexe.
Cette véloroute, nécessaire et même prioritaire par l’importance des pôles reliés, apparaît par endroits difficile à réaliser.
Description de l’itinéraire.
1- De la Belgique à l’Ile-de-France
Le parcours en France est relié au parcours Ravel (réseau autonome de voies lentes) existant en Wallonie le long de la Sambre et de La Meuse (Erquelinnes-Charleroi-Namur-Liège).
De Jeumont à Maubeuge, une piste dégradée et difficilement accessible devrait être refaite le long de la Sambre..
La transeuropéenne se poursuivrait dans l’Avesnois et la Thiérache, régions de bocages et de forêts au fort potentiel de développement touristique. Au sud de Maubeuge, le sentier Emeraude sera prochainement être inauguré. Dans le prolongement, les axes verts de l’Avesnois et de la Thiérache établis sans revêtement sur d’anciennes voies ferrées, actuellement impraticables à vélo, devraient être rendus accessibles à tous les formes de randonnée.
On rejoint la Sambre près de Guise pour suivre les voies d’eau (Sambre, canal de la Sambre à l’Oise, canal de St-Quentin, canal latéral à l’Oise) jusqu’à Compiègne par Tergnier, Chauny et Noyon. Plus du tiers du chemin de halage est actuellement revêtu (mais le passage à vélo n’y est en principe pas autorisé). L’aménagement des autres parties ne devrait pas poser de difficultés majeures.
Une variante dans les forêts au nord-est de Compiègne rejoignant le canal près de Noyon pourrait être envisagée.
Près de Chauny le parcours pourrait se raccorder avec des aménagements programmés au sud de la forêt de St-Gobain.
Au sud de Compiègne, une piste cyclable existante de 12 km le long de l’Oise puis dans la forêt conduit à St-Sauveur.
Après la traversée de la vallée de l’Automne, l’aménagement d’une voie verte sur ancienne voie romaine (chaussée Brunehaut) actuellement chemin rural permettrait d’atteindre Senlis par le pont d’une ancienne voie ferrée à l’est de cette belle ville
La forêt d’Ermenonville serait parcourue par une route forestière à sécuriser ou par des voies forestières qui devraient être revêtues.
La liaison entre la forêt d’Ermenonville et la piste du canal de l’Ourcq par une succession de tronçons de voies vertes à réaliser sur chemins ruraux est un parcours complexe.
Une alternative serait de prolonger la piste cyclable du canal de l’Ourcq jusqu’aux environs de La Ferté Milon (à environ 100 km de Paris) et de rejoindre la piste cyclable existante Pierrefonds-Compiègne en partie par voies vertes à créer sur anciennes voies ferrées. Ce parcours représente un important détour mais comporte agrément et intérêt touristique.
2- Traversée de l’Ile-de-France
Le parcours de plus de 100 km en zone urbaine comporte des pistes cyclables existantes, des voies de circulations douces en ville nouvelle et des rues à aménager en réseau vert.
Il utiliserait en grande partie des aménagements existant actuellement sous forme de tronçons isolés.
Plusieurs aménagements ponctuels sont donc nécessaires pour assurer la continuité de la véloroute : passerelles ou courts tronçons de voie vertes.
La piste de l’Ourcq est la seule voie cyclable envisageable de Paris en direction du Nord/Nord-Est.
Traversée de Paris par piste cyclable existante le long du canal St-Martin puis par petites rues du Marais à aménager en réseau vert (rues à réserver aux piétons et cyclistes) jusqu’à Notre-Dame.
On suit ensuite la Seine par aménagements existants continus jusqu’à Choisy-le-Roi. Plus au sud, on ne s’écarterait du fleuve que pour traverser les forêts de Sénart et de Rougeau et les parcours de circulations douces de la ville nouvelle de Melun-Sénart (voie verte de 5 km programmée : l’Allée Royale).Moret, ville appréciée par les impressionnistes, constitue une étape importante avec également des véloroutes potentielles vers Dijon le long de l’Yonne et vers Troyes et l’Est de la France par le canal de la Haute-Seine.
CyclotransEurope y propose la construction d’un relais rando-vélo.
3- De l’Ile-de-France au Val-de-LoireLe département de Seine-et-Marne a programmé l’aménagement d’une voie verte le long du canal du Loing dont on s’écarterait ensuite pour passer à Château-Landon, charmante petite ville.
On gagne Orléans par le canal d’Orléans, longé par une étroite voie de randonnée en sable compacté praticable à vélo à faible allure.
Cet aménagement devrait être amélioré et élargi.
Cette liaison par la Seine, le Loing et le canal d’Orléans représente un important détour.
Cependant, ce parcours offrirait d’excellentes conditions d’agrément (voies d’eau et passages forestiers), de sécurité (grande majorité du parcours sur voie verte) de facilité (très peu de relief) et d’intérêt touristique (desserte de Fontainebleau, Moret, Nemours, Château Landon, Lorris etc).
En revanche, un itinéraire direct par la plaine de la Beauce ne serait acceptable que pour des cyclistes sportifs rapides..
On suit ensuite le parcours La Loire à Vélo d’Orléans à Saumur dans sa partie la plus touristique comprenant la majorité des châteaux prestigieux.
La Loire à vélo dont l’achèvement est prévu pour 2006 comprendra plus d’un tiers de voies vertes en site propre quelques tronçons de pistes cyclables le long de routes et, pour le reste, des petites routes.
Cette partie est commune avec le projet Nantes-Budapest.
4- Du Val de Loire au Sud-Ouest
Au sud de Saumur, une voie verte pourrait être aménagée sur des chemins dans la vallée du Thouet et se prolonger par une voie verte à créer le long du canal désaffecté de la Dive, soit un parcours en site propre de 35 km au sud de la Loire.
Le parcours se prolongerait par petites routes sur l’un des parcours du pèlerinage de St-Jacques comprenant de nombreux centres d’intérêt touristiques : abbaye de St-Jouin-de-Marnes, église romane d’Airvault, Parthenay, chapelle St-Antoine, église de St-Marc-la-Lande, château-fort de Coudray-Salbart etc.
De Niort à la côte, le long de la Sèvre Niortaise une véloroute est programmée se raccordant aux parcours côtiers vers La Rochelle.
Ce parcours assez direct et agréable entre deux des principales régions de tourisme à bicyclette en France, la Loire à vélo et le Marais Poitevin serait donc facile à valoriser.
Parcours proposé en France par :
Association CyclotransEurope
114 rue du Château 75014 PARIS 01 46 24 69 44
site : www.transeuropeenne.org Courriel : transeuropeenne@free.fr
Carte de l'itinéraire proposé en France
Itinéraire en Ile de France
Principaux pôles reliés
- Pays d’Europe du nord (Danemark, Allemagne du nord, Belgique, Pays-Bas) où la pratique de la bicyclette pour les déplacements et les loisirs est très répandue.
- Paris, ville la plus visitée au Monde.
- Le Val de Loire, principale région française de tourisme itinérant à vélo. L’ouverture du parcours La Loire à vélo prévu pour 2006 devrait renforcer cette pratique.
- Régions du Sud-Ouest les plus propices au tourisme à bicyclette : Marais-Poitevin et côte Atlantique de La Rochelle à Hendaye. L’importance des aménagements existants et des projets en cours de Niort à la frontière espagnole devraient permettre de réaliser à relativement court terme un parcours continu.
Caractéristiques
L’itinéraire proposé s’appuie, autant que possible, sur des aménagements existants ou programmés et sur les potentialités constatées.
Il s’efforce de desservir des régions touristiques agréables, Avesnois, Thiérache, massifs forestiers de l’Oise, vallées de la Seine, du Loing, de la Loire, Marais Poitevin en évitant, autant que possible, les paysages ingrats.
Il comprend une majorité de voies vertes et quelques liaisons sur routes calmes.
Cependant, la liaison entre le Nord de la France et l’Ile-de-France n’a pas, sur le terrain, l’évidence présentée par plusieurs autres réalisations ou projets, notamment ceux qui s’appuient essentiellement sur des voies d’eau. C’est un parcours complexe.
Cette véloroute, nécessaire et même prioritaire par l’importance des pôles reliés, apparaît par endroits difficile à réaliser.
Description de l’itinéraire.
1- De la Belgique à l’Ile-de-France
Le parcours en France est relié au parcours Ravel (réseau autonome de voies lentes) existant en Wallonie le long de la Sambre et de La Meuse (Erquelinnes-Charleroi-Namur-Liège).
De Jeumont à Maubeuge, une piste dégradée et difficilement accessible devrait être refaite le long de la Sambre..
La transeuropéenne se poursuivrait dans l’Avesnois et la Thiérache, régions de bocages et de forêts au fort potentiel de développement touristique. Au sud de Maubeuge, le sentier Emeraude sera prochainement être inauguré. Dans le prolongement, les axes verts de l’Avesnois et de la Thiérache établis sans revêtement sur d’anciennes voies ferrées, actuellement impraticables à vélo, devraient être rendus accessibles à tous les formes de randonnée.
On rejoint la Sambre près de Guise pour suivre les voies d’eau (Sambre, canal de la Sambre à l’Oise, canal de St-Quentin, canal latéral à l’Oise) jusqu’à Compiègne par Tergnier, Chauny et Noyon. Plus du tiers du chemin de halage est actuellement revêtu (mais le passage à vélo n’y est en principe pas autorisé). L’aménagement des autres parties ne devrait pas poser de difficultés majeures.
Une variante dans les forêts au nord-est de Compiègne rejoignant le canal près de Noyon pourrait être envisagée.
Près de Chauny le parcours pourrait se raccorder avec des aménagements programmés au sud de la forêt de St-Gobain.
Au sud de Compiègne, une piste cyclable existante de 12 km le long de l’Oise puis dans la forêt conduit à St-Sauveur.
Après la traversée de la vallée de l’Automne, l’aménagement d’une voie verte sur ancienne voie romaine (chaussée Brunehaut) actuellement chemin rural permettrait d’atteindre Senlis par le pont d’une ancienne voie ferrée à l’est de cette belle ville
La forêt d’Ermenonville serait parcourue par une route forestière à sécuriser ou par des voies forestières qui devraient être revêtues.
La liaison entre la forêt d’Ermenonville et la piste du canal de l’Ourcq par une succession de tronçons de voies vertes à réaliser sur chemins ruraux est un parcours complexe.
Une alternative serait de prolonger la piste cyclable du canal de l’Ourcq jusqu’aux environs de La Ferté Milon (à environ 100 km de Paris) et de rejoindre la piste cyclable existante Pierrefonds-Compiègne en partie par voies vertes à créer sur anciennes voies ferrées. Ce parcours représente un important détour mais comporte agrément et intérêt touristique.
2- Traversée de l’Ile-de-France
Le parcours de plus de 100 km en zone urbaine comporte des pistes cyclables existantes, des voies de circulations douces en ville nouvelle et des rues à aménager en réseau vert.
Il utiliserait en grande partie des aménagements existant actuellement sous forme de tronçons isolés.
Plusieurs aménagements ponctuels sont donc nécessaires pour assurer la continuité de la véloroute : passerelles ou courts tronçons de voie vertes.
La piste de l’Ourcq est la seule voie cyclable envisageable de Paris en direction du Nord/Nord-Est.
Traversée de Paris par piste cyclable existante le long du canal St-Martin puis par petites rues du Marais à aménager en réseau vert (rues à réserver aux piétons et cyclistes) jusqu’à Notre-Dame.
On suit ensuite la Seine par aménagements existants continus jusqu’à Choisy-le-Roi. Plus au sud, on ne s’écarterait du fleuve que pour traverser les forêts de Sénart et de Rougeau et les parcours de circulations douces de la ville nouvelle de Melun-Sénart (voie verte de 5 km programmée : l’Allée Royale).Moret, ville appréciée par les impressionnistes, constitue une étape importante avec également des véloroutes potentielles vers Dijon le long de l’Yonne et vers Troyes et l’Est de la France par le canal de la Haute-Seine.
CyclotransEurope y propose la construction d’un relais rando-vélo.
3- De l’Ile-de-France au Val-de-LoireLe département de Seine-et-Marne a programmé l’aménagement d’une voie verte le long du canal du Loing dont on s’écarterait ensuite pour passer à Château-Landon, charmante petite ville.
On gagne Orléans par le canal d’Orléans, longé par une étroite voie de randonnée en sable compacté praticable à vélo à faible allure.
Cet aménagement devrait être amélioré et élargi.
Cette liaison par la Seine, le Loing et le canal d’Orléans représente un important détour.
Cependant, ce parcours offrirait d’excellentes conditions d’agrément (voies d’eau et passages forestiers), de sécurité (grande majorité du parcours sur voie verte) de facilité (très peu de relief) et d’intérêt touristique (desserte de Fontainebleau, Moret, Nemours, Château Landon, Lorris etc).
En revanche, un itinéraire direct par la plaine de la Beauce ne serait acceptable que pour des cyclistes sportifs rapides..
On suit ensuite le parcours La Loire à Vélo d’Orléans à Saumur dans sa partie la plus touristique comprenant la majorité des châteaux prestigieux.
La Loire à vélo dont l’achèvement est prévu pour 2006 comprendra plus d’un tiers de voies vertes en site propre quelques tronçons de pistes cyclables le long de routes et, pour le reste, des petites routes.
Cette partie est commune avec le projet Nantes-Budapest.
4- Du Val de Loire au Sud-Ouest
Au sud de Saumur, une voie verte pourrait être aménagée sur des chemins dans la vallée du Thouet et se prolonger par une voie verte à créer le long du canal désaffecté de la Dive, soit un parcours en site propre de 35 km au sud de la Loire.
Le parcours se prolongerait par petites routes sur l’un des parcours du pèlerinage de St-Jacques comprenant de nombreux centres d’intérêt touristiques : abbaye de St-Jouin-de-Marnes, église romane d’Airvault, Parthenay, chapelle St-Antoine, église de St-Marc-la-Lande, château-fort de Coudray-Salbart etc.
De Niort à la côte, le long de la Sèvre Niortaise une véloroute est programmée se raccordant aux parcours côtiers vers La Rochelle.
Ce parcours assez direct et agréable entre deux des principales régions de tourisme à bicyclette en France, la Loire à vélo et le Marais Poitevin serait donc facile à valoriser.