Rapport Cyclotranseuropéenne 2015
32, rue Raymond Losserand 75014 Paris
contact@transeuropeenne.org
www.transeuropeenne.org
SIRET 428 487 326 00020
Assemblée générale 30 janvier 2016
A la Maison du vélo de Paris
RAPPORT D’ACTIVITÉ 2015
LE CONTEXTE EN FRANCE
Sans avoir de véritable politique vélo, l’Etat a continué à prendre quelques mesures de sécurité routière pour les adapter aux besoins des cyclistes. Il s’agit notamment du tourne-à-droite permettant aux cyclistes de s’affranchir des feux rouges, de la limitation de l’accès au sas cycliste pour les cyclomoteurs, la chaussée à voie centrale banalisée qui est légalisée en milieu urbain, etc.
L’indemnité kilométrique vélo a été adoptée par le parlement sans être obligatoire malgré une forte mobilisation des associations cyclistes. La FUB a réussi à rassembler une coalition réunissant les fédérations cyclistes et les milieux économiques liés au vélo.
Le coordonnateur interministériel pour le développement de l’usage du vélo Dominique Lebrun parti à la retraite a été remplacé par une femme Sylvie Banoun. Il n’y a plus depuis deux ans de responsable de la Mission nationale véloroutes et voies vertes.
625 km de voies vertes ou de véloroutes, hors agglomérations, ont été créées en 2015. Elles se décomposent en 90 km de véloroutes européennes et 380 km de véloroutes nationales ou régionales. Ce recensement ne tient compte que du schéma national, ce qui exclut d’importants linéaires dus aux initiatives locales.
ACTIVITÉS NATIONALES
Le Comité de pilotage de l’Eurovélo 3 a continué ses activités. Une réunion de concertation a été organisée en février avec CyclotransEurope et l’AF3V. Il a décidé de reporter en juillet 2017 l’inauguration de l’Eurovélo 3 en France. Il a adopté son nouveau nom en France : la Scandibérique.
L’association a reçu les comptes rendus des réunions du Comité de pilotage de l’Eurovélo 3 (COPIL EV3).
ACTIVITE DE L’ASSOCIATION
L’association a eu durant cette année 2015 une activité très intense axée sur le climat à l’occasion de la réunion à en France de la COP21 en y défendant la place du vélo. Elle a organisé un débat dés janvier sur ce thème, une randonnée de Copenhague à Paris et maintenu ses activités malgré un contexte difficile lié aux attentats et à l’Etat d’urgence.
L’association a été présente à de nombreuses réunions. Elle a participé à de multiples événements, notamment à ceux organisés par Alternatiba, le festival du voyage à vélo, la Fête des voies vertes dans l’Oise, la Fête du vélo à Fourmies, fête de l’Environnement à Villeparisis, la randonnée organisée par l’AF3V-Centre sur le canal d’Orléans …
L’association a maintenu ses activités pour promouvoir l’Eurovélo 3, principalement dans le Nord, l’Essonne, la Vienne, la Seine-et-Marne. Mais elle peine à trouver suffisamment de correspondants départementaux pour assurer le suivi et la représenter.
En liaison avec les actions climat, la communication de l'association a été plus forte dans les médias, ce qui a aussi profité, comme cela était recherché, à la promotion de la Scandibérique.
Le site Internet a été rénové en profondeur et doit permettre une plus grande participation à son enrichissement. Mais le groupe de travail doit être renforcé.
L'association est aussi présente sur les réseaux sociaux. Elle dispose d'un compte Twitter, Google+ et Facebook. De nombreuses informations y sont diffusées. Elle diffuse aussi des vidéos.
La constitution de groupes de travail thématiques progresse lentement. Après le groupe Topo qui a montré sa solidité, celui sur les randos a bien fonctionné pour la préparation et l’organisation du voyage de l’été 2015. Il s'est réunit de nouveau (deux fois) pour le projet de rando 2016.
Le troisième groupe, essentiel au développement de l’association, est celui sur le site Internet et ses dérivés. Il n’a pas réussi à exister vraiment en 2015.
L’association a besoin aussi d’améliorer sa communication et notamment de disposer rapidement d’un nouveau dépliant.
SUR LE PARCOURS DE LA SCANDIBERIQUE
AQUITAINE
Plusieurs repérages et voyages ont été organisés pour la réalisation du topoguide sud. Il s’agissait de décider du parcours, évaluer sa qualité, prendre des photos.
En amont de Bayonne, le département des Landes a construit une section de la véloroute entre Urt et la limite avec Bayonne sur la rive droite de l’Adour.
POITOU-CHARENTES
L’association a participé aux deux Copil vélo à Poitiers. Elle a proposé qu’une étude sur le potentiel de fréquentation et les retombées économiques soit effectuée sur les deux parcours qu’elle a proposé (soit par la vallée de la Vienne, soit par Poitiers). Le Conseil départemental de la Vienne a retenu, sans étude préalable, l’itinéraire le long de la rivière.
Le groupe de travail sur le topoguide sud a fait un choix de compromis passant par Poitiers, puis rejoignant ensuite la vallée de la Vienne. Plusieurs repérages ont été faits dans le but de décider du parcours, évaluer sa qualité, prendre des photos.
CENTRE
L’association s’est jointe à la randonnée militante organisée par l’AF3-Centre sur le canal d’Orléans et l’association de défense du canal ANCO. Le but était de rencontrer les élus et de mobiliser des cyclistes à l’enjeu que représente l’amélioration du parcours sur ce canal. Une réunion a eu lieu à Mardié avec plusieurs maires et adjoints. Le groupe a été renforcé par des membres de Mon cher vélo de Bourges.
Plusieurs échanges ont aussi eu lieu sur le parcours a retenir pour sortir de l’agglomération de Tours avec des membres de l’AF3V-Centre et du CC37 accompagnés de visites sur le terrain.
Les berges du canal du Loing sont aménagées en quasi-totalité de la limite avec l’Ile-de-France et Montargis.
ÎLE-DE-FRANCE
L’étude de faisabilité de la Scandibérique sur la partie nord du département entre le canal de l’Ourcq et la limite avec l’Oise a été effectuée en interne par le Conseil départemental de Seine-et-Marne. Malgré plusieurs demandes, tant du correspondant départemental de l’association que d’élus sollicités, il n’a pas été possible, à ce jour, d’en avoir communication.
Les travaux se sont poursuivis pour aménager une voie verte entre Moret-sur-Loing et la limite avec le Loiret. Elle devrait être terminée au printemps 2016.
A l’initiative de la Fédération des Circulations Douces de l'Essonne (FCDE), une démarche inter-associative a été mise en route pour modifier le parcours prévu de l’EV3 dans l’Esssonne. Elle comprend la FCDE, la FFCT-Essonne et CyclotransEurope. Une rencontre a eu lieu avec la vice-présidente du conseil départemental pour démontrer que les trois points noirs « empêchant » de faire passer l’eurovéloroute par la rive droite, plus naturelle, n’en étaient pas. Elle s’est engagée à demander une nouvelle étude à ses services.
L’association a organisé deux balades de repérage à pied, l’une sur le parcours officiel rive gauche et l’autre sur la rive droite préconisée par les associations.
Les travaux sur le parcours de l’Eurovéloroute avance dans le Val-de-Marne.
L’association a participé à la Fête de l’Environnement à Villeparisis et au Festival du voyage à vélo à Vincennes. Elle est intervenue à un débat sur les randos militantes. Elle avait un stand aux deux rassemblements D’Alternatiba place de la République et à Montreuil.
Plusieurs associations ont participé à la dernière étape de la rando Copenhague-Paris. La veille elle avait été accueillie à Claye-Souilly par des associations locales et des élus avec un repas convivial
PICARDIE
Le conseil départemental de l’Oise a déclaré qu’il suspendait pour une durée indéterminée ses financements des voies vertes.
L’association a participé régulièrement aux travaux du collectif associatif pour la promotion des voies vertes dans l’Oise (CAPVVO) qui réunit tous les usagers des VV. Dans la pratique, les principaux participants sont la FFCT, Vélovaque, l’AU5V, l’APF, la FFRP et Cyclotrans.
Le Capvvo a organisé une fête des voies vertes en septembre à la Chapelle-au-Pot (15 km ouest de Beauvais) où l’association avait un stand.
L’association a participé au comité de pilotage tenu par le conseil général de l’Aisne à Laon. Elle était aussi présente à l’Assemblée générale de l’Association des voies vertes de l’Aisne (AUVVA). Des membre de l’AUVVA ont accompagné la randonnée au sud de Guise. La rando a été accueillie à Chauny par le président du club de la FFCT.
NORD-PAS-DE-CALAIS
L’association a participé au comité de pilotage tenu par le conseil régional Nord-Pas-de-Calais à Lille. Elle continue de bénéficier de l’aide de l’agglomération Maubeuge-Val-de-Sambre qui renouvelle chaque année son adhésion.
Des actions diversifiées ont été menées dans le Nord. Avec la mairie de Fourmies, lors de sa fête du vélo, un débat a été organisé par des membres de l’association devant plusieurs dizaines de personnes en présence du maire. Un stand a aussi été tenu.
La mairie de Fourmies s’est engagée pour que l’Eurovélo 3 passe par la ville comme le défend l’association depuis de nombreuses années. Une étude de faisabilité a été réalisée par le Conseil départemental du Nord.
Lors de l’arrivée de la rando, plusieurs clubs FFCT ont participé et l’ont guidé de Mons à Maubeuge.
TOPOGUIDE DE TOURS-BORDEAUX-HENDAYE A VELO
Durant toute l’année 2015, alors que l’association était mobilisée sur les différentes actions liées au climat ou au suivi de la Scandibérique, le groupe de travail chargé de réaliser le topoguide sud a poursuivi avec ténacité son travail de choix d’itinéraires, de recherches des renseignements touristiques et pratiques (hôtels, vélocistes, offices de tourisme, dessertes ferroviaires), de rédaction des itinéraires et des chapitres culturels.
Le projet a cependant pris du retard en raison d'aléas successifs, liés à des difficultés de définition du parcours par rapport à l'itinéraire officiel de l'EV3 et à des restitutions tardives de certains tronçons. Sa publication est prévue en mai/juin 2016 aux éditions Chamina.
LA RANDO 2015
La randonnée Copenhague-Paris « A vélo pour le climat » a réuni 61 personnes au départ pour se maintenir à ce niveau jusqu’à Brême, puis a diminué avec une arrivée à Paris autour de 25. Les contacts au Danemark et en Allemagne ont été moins nombreux qu’espérés. Ils ont été importants en Belgique ou nous avons bénéficié du soutien très important de Rando-vélo ainsi que du GRACQ et de Dynamobile.
Son organisation a demandé une mobilisation de l’association pendant des mois et durant la rando l’engagement de nombreux participants. Jamais autant de personnes ne s’étaient mobilisées pour faire fonctionner la rando. Le but de créer un groupe d’organisation des randos a été atteint.
Des dysfonctionnements sont apparus principalement dans la première quinzaine et ont été résolus par la suite. Compte tenu de la longueur des étapes, il n’a pas été possible de faire du tourisme dans la première partie. Ce qui a pu se faire dans la seconde partie, souvent avec le soutien des associations locales. Des visites ont été organisées à Copenhague, Hambourg, Bonn, dans la Rhur autour des anciennes industries, à Liège, Namur, Bruxelles, Guise, Senlis. A l’arrivée à Paris, un accueil a été organisé à la Mairie du 4° où a lieu une animation musicale ainsi qu’un pique-nique bio, puis un parcours dans Paris et le bois de Boulogne.
Un des objectifs était de faire participer des jeunes à la randonnée. Cela a été le cas avec des jeunes des centres d’animation de Maubeuge et d’Hirson. Des jeunes de Pantin ont participé activement à la rando entre Compiègne et Paris.
L’aspect militant a été marqué à la fois visuellement avec la banderole bilingue (français, anglais) « A vélo pour le climat » et les drapeaux en 4 langues (français, anglais, allemand et danois). Une réunion a eu lieu à Copenhague avec le directeur de la fédération cycliste danoise sur la politique cyclable danoise. Une réunion s’est tenue à Hambourg sur le thème du climat et une autre à Chauny sur celui des véloroutes/voies vertes et de l’eurovélo 3.
Des rencontres ont été organisées à Bonn avec Christiana Figeres, secrétaire exécutive pour le climat de l’ONU, qui, avec une vingtaine d’agents de l’organisation a roulé sur 7 km avec la rando. Une autre rencontre a eu lieu à la Commission européenne avec la Direction Transports. A Brême, des membres de la rando ont participé à une fête de l’ADFC. A Bruxelles, une manifestation commune s’est effectuée avec Alternatiba.
La rando a été accueillie par la municipalité de Namur ; par le maire de Maubeuge ainsi que des fonctionnaires de la communauté d’agglomération, avec des stands d’information qui n’ont pas servi en raison du retard de la rando, néanmoins le débat prévu avec des experts de la mobilité a pu avoir lieu ; à Ferrière-la-Grande, par le maire avec un repas convivial organisée par la municipalité ; à Fourmies par le maire et une visite de l’écomusée gracieusement offert par la municipalité ; à Senlis par le président de Communauté de communes et de l’Office de tourisme …
L’écho médiatique a été très important, à l’échelle de l’association : un article à Odense, à Bonn, de nombreux articles dans plusieurs médias dans le Nord et en Picardie (parfois une page entière), une intervention en direct dans le 19/20 de France-3 Nord et un reportage dans la même édition de France-3 Picardie, articles aussi dans l’Oise et l’Aisne, à l’arrivée à Paris une vidéo et une dépêche de l’AFP qui ont été reprises dans plusieurs organes de presse …
Ces actions ont reçu le soutien financier du Conseil régional d’Ile-de-France et de la Ville de Paris.
ACTIONS AUTOUR DE LA COP21
Deux initiatives avaient été prévues.
D’abord, une inauguration à vélo de la COP21 le 30 novembre. La FUB, MDB, Paris en selle, Villes sans voitures étaient parties prenantes. Suite aux attentats du 13 novembre et à l’instauration de l’Etat d’urgence, toutes les manifestations ont été interdites sur la voie publique. La Préfecture de police a prévenu l’association que son action était interdite. Le CA a décidé de l’annuler.
La seconde consistait à obtenir un balisage cyclable de Paris au Bourget. Pour diverses raisons, il n’a pas été possible de le mettre en place. De toute façon le vélo a été complètement oublié dans la préparation de la COP21. Le CA a donc estimé qu’il devait maintenir la possibilité de relier Paris à au Bourget par un itinéraire agréable (canal St-Denis, parc de la Courneuve) et a décidé d’organiser une balade guidée (On vous y amène à vélo) durant toute la durée de la COP21. Il avait aussi pris la décision de les maintenir même en cas d’interdiction. Ces balades n’ont jamais été empêchées au départ mais les participants ont eu affaire à diverses actions policières les deux premiers jours dans le parc de la Courneuve et devant la COP21 au Bourget. Mais les groupes sont tous arrivés à destination et la banderole « A vélo pour le climat » a été déployée devant le site de la COP21. Les jours suivants, les trajets guidés ont pu se dérouler sans entrave.
Si la participation du public a été limitée, l’écho médiatique a été bon. BFM-TV a suivi le groupe le premier jour sur tout le parcours avec trois directs (9 h- 10 h - 11 h) et un reportage passé en boucle l’après-midi. Cette action a aussi permis d’insister sur les réseaux sociaux sur l’absence de prise en compte du vélo durant ces 10 jours.
L’association a guidé un groupe de 40 espagnols venus manifester pour le climat de Valence et Madrid dans sa dernière étape de St-Rémy-les-Chevreuses (à proximité) et Paris.
Ces actions ont reçu le soutien financier du Conseil régional d’Ile-de-France et de la Ville de Paris.
LES PROJETS POUR 2016
Voici quelques orientations proposées :
• Renforcement du groupe de travail pour la rénovation du site Internet, mise en place d’une lettre d’information.
• Recherche de nouveaux financements
• Le recrutement de délégués de CyclotransEurope dans les départements pour suivre les projets et représenter l'association.
• Organisation d’une journée d’étude consacrée à la thématique Train+vélo pour mettre en valeur les bonnes pratiques et donner plus de visibilité à cette offre essentielle au développement du vélotourisme.
• Fête des 20 ans de CyclotransEurope en octobre 2016
Rapport d’activité approuvé par l’assemblée générale annuelle du 30 janvier 2016 à Paris.
CyclotransEurope adhère à la Fédération des Usagers de la Bicyclette, à la Fédération Nationale des Association des Usagers des Transports et à l'Association Française pour le développement des Véloroutes et des Voies Vertes.
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SIRET 428 487 326 00020
Assemblée générale 30 janvier 2016
A la Maison du vélo de Paris
RAPPORT D’ACTIVITÉ 2015
LE CONTEXTE EN FRANCE
Sans avoir de véritable politique vélo, l’Etat a continué à prendre quelques mesures de sécurité routière pour les adapter aux besoins des cyclistes. Il s’agit notamment du tourne-à-droite permettant aux cyclistes de s’affranchir des feux rouges, de la limitation de l’accès au sas cycliste pour les cyclomoteurs, la chaussée à voie centrale banalisée qui est légalisée en milieu urbain, etc.
L’indemnité kilométrique vélo a été adoptée par le parlement sans être obligatoire malgré une forte mobilisation des associations cyclistes. La FUB a réussi à rassembler une coalition réunissant les fédérations cyclistes et les milieux économiques liés au vélo.
Le coordonnateur interministériel pour le développement de l’usage du vélo Dominique Lebrun parti à la retraite a été remplacé par une femme Sylvie Banoun. Il n’y a plus depuis deux ans de responsable de la Mission nationale véloroutes et voies vertes.
625 km de voies vertes ou de véloroutes, hors agglomérations, ont été créées en 2015. Elles se décomposent en 90 km de véloroutes européennes et 380 km de véloroutes nationales ou régionales. Ce recensement ne tient compte que du schéma national, ce qui exclut d’importants linéaires dus aux initiatives locales.
ACTIVITÉS NATIONALES
Le Comité de pilotage de l’Eurovélo 3 a continué ses activités. Une réunion de concertation a été organisée en février avec CyclotransEurope et l’AF3V. Il a décidé de reporter en juillet 2017 l’inauguration de l’Eurovélo 3 en France. Il a adopté son nouveau nom en France : la Scandibérique.
L’association a reçu les comptes rendus des réunions du Comité de pilotage de l’Eurovélo 3 (COPIL EV3).
ACTIVITE DE L’ASSOCIATION
L’association a eu durant cette année 2015 une activité très intense axée sur le climat à l’occasion de la réunion à en France de la COP21 en y défendant la place du vélo. Elle a organisé un débat dés janvier sur ce thème, une randonnée de Copenhague à Paris et maintenu ses activités malgré un contexte difficile lié aux attentats et à l’Etat d’urgence.
L’association a été présente à de nombreuses réunions. Elle a participé à de multiples événements, notamment à ceux organisés par Alternatiba, le festival du voyage à vélo, la Fête des voies vertes dans l’Oise, la Fête du vélo à Fourmies, fête de l’Environnement à Villeparisis, la randonnée organisée par l’AF3V-Centre sur le canal d’Orléans …
L’association a maintenu ses activités pour promouvoir l’Eurovélo 3, principalement dans le Nord, l’Essonne, la Vienne, la Seine-et-Marne. Mais elle peine à trouver suffisamment de correspondants départementaux pour assurer le suivi et la représenter.
En liaison avec les actions climat, la communication de l'association a été plus forte dans les médias, ce qui a aussi profité, comme cela était recherché, à la promotion de la Scandibérique.
Le site Internet a été rénové en profondeur et doit permettre une plus grande participation à son enrichissement. Mais le groupe de travail doit être renforcé.
L'association est aussi présente sur les réseaux sociaux. Elle dispose d'un compte Twitter, Google+ et Facebook. De nombreuses informations y sont diffusées. Elle diffuse aussi des vidéos.
La constitution de groupes de travail thématiques progresse lentement. Après le groupe Topo qui a montré sa solidité, celui sur les randos a bien fonctionné pour la préparation et l’organisation du voyage de l’été 2015. Il s'est réunit de nouveau (deux fois) pour le projet de rando 2016.
Le troisième groupe, essentiel au développement de l’association, est celui sur le site Internet et ses dérivés. Il n’a pas réussi à exister vraiment en 2015.
L’association a besoin aussi d’améliorer sa communication et notamment de disposer rapidement d’un nouveau dépliant.
SUR LE PARCOURS DE LA SCANDIBERIQUE
AQUITAINE
Plusieurs repérages et voyages ont été organisés pour la réalisation du topoguide sud. Il s’agissait de décider du parcours, évaluer sa qualité, prendre des photos.
En amont de Bayonne, le département des Landes a construit une section de la véloroute entre Urt et la limite avec Bayonne sur la rive droite de l’Adour.
POITOU-CHARENTES
L’association a participé aux deux Copil vélo à Poitiers. Elle a proposé qu’une étude sur le potentiel de fréquentation et les retombées économiques soit effectuée sur les deux parcours qu’elle a proposé (soit par la vallée de la Vienne, soit par Poitiers). Le Conseil départemental de la Vienne a retenu, sans étude préalable, l’itinéraire le long de la rivière.
Le groupe de travail sur le topoguide sud a fait un choix de compromis passant par Poitiers, puis rejoignant ensuite la vallée de la Vienne. Plusieurs repérages ont été faits dans le but de décider du parcours, évaluer sa qualité, prendre des photos.
CENTRE
L’association s’est jointe à la randonnée militante organisée par l’AF3-Centre sur le canal d’Orléans et l’association de défense du canal ANCO. Le but était de rencontrer les élus et de mobiliser des cyclistes à l’enjeu que représente l’amélioration du parcours sur ce canal. Une réunion a eu lieu à Mardié avec plusieurs maires et adjoints. Le groupe a été renforcé par des membres de Mon cher vélo de Bourges.
Plusieurs échanges ont aussi eu lieu sur le parcours a retenir pour sortir de l’agglomération de Tours avec des membres de l’AF3V-Centre et du CC37 accompagnés de visites sur le terrain.
Les berges du canal du Loing sont aménagées en quasi-totalité de la limite avec l’Ile-de-France et Montargis.
ÎLE-DE-FRANCE
L’étude de faisabilité de la Scandibérique sur la partie nord du département entre le canal de l’Ourcq et la limite avec l’Oise a été effectuée en interne par le Conseil départemental de Seine-et-Marne. Malgré plusieurs demandes, tant du correspondant départemental de l’association que d’élus sollicités, il n’a pas été possible, à ce jour, d’en avoir communication.
Les travaux se sont poursuivis pour aménager une voie verte entre Moret-sur-Loing et la limite avec le Loiret. Elle devrait être terminée au printemps 2016.
A l’initiative de la Fédération des Circulations Douces de l'Essonne (FCDE), une démarche inter-associative a été mise en route pour modifier le parcours prévu de l’EV3 dans l’Esssonne. Elle comprend la FCDE, la FFCT-Essonne et CyclotransEurope. Une rencontre a eu lieu avec la vice-présidente du conseil départemental pour démontrer que les trois points noirs « empêchant » de faire passer l’eurovéloroute par la rive droite, plus naturelle, n’en étaient pas. Elle s’est engagée à demander une nouvelle étude à ses services.
L’association a organisé deux balades de repérage à pied, l’une sur le parcours officiel rive gauche et l’autre sur la rive droite préconisée par les associations.
Les travaux sur le parcours de l’Eurovéloroute avance dans le Val-de-Marne.
L’association a participé à la Fête de l’Environnement à Villeparisis et au Festival du voyage à vélo à Vincennes. Elle est intervenue à un débat sur les randos militantes. Elle avait un stand aux deux rassemblements D’Alternatiba place de la République et à Montreuil.
Plusieurs associations ont participé à la dernière étape de la rando Copenhague-Paris. La veille elle avait été accueillie à Claye-Souilly par des associations locales et des élus avec un repas convivial
PICARDIE
Le conseil départemental de l’Oise a déclaré qu’il suspendait pour une durée indéterminée ses financements des voies vertes.
L’association a participé régulièrement aux travaux du collectif associatif pour la promotion des voies vertes dans l’Oise (CAPVVO) qui réunit tous les usagers des VV. Dans la pratique, les principaux participants sont la FFCT, Vélovaque, l’AU5V, l’APF, la FFRP et Cyclotrans.
Le Capvvo a organisé une fête des voies vertes en septembre à la Chapelle-au-Pot (15 km ouest de Beauvais) où l’association avait un stand.
L’association a participé au comité de pilotage tenu par le conseil général de l’Aisne à Laon. Elle était aussi présente à l’Assemblée générale de l’Association des voies vertes de l’Aisne (AUVVA). Des membre de l’AUVVA ont accompagné la randonnée au sud de Guise. La rando a été accueillie à Chauny par le président du club de la FFCT.
NORD-PAS-DE-CALAIS
L’association a participé au comité de pilotage tenu par le conseil régional Nord-Pas-de-Calais à Lille. Elle continue de bénéficier de l’aide de l’agglomération Maubeuge-Val-de-Sambre qui renouvelle chaque année son adhésion.
Des actions diversifiées ont été menées dans le Nord. Avec la mairie de Fourmies, lors de sa fête du vélo, un débat a été organisé par des membres de l’association devant plusieurs dizaines de personnes en présence du maire. Un stand a aussi été tenu.
La mairie de Fourmies s’est engagée pour que l’Eurovélo 3 passe par la ville comme le défend l’association depuis de nombreuses années. Une étude de faisabilité a été réalisée par le Conseil départemental du Nord.
Lors de l’arrivée de la rando, plusieurs clubs FFCT ont participé et l’ont guidé de Mons à Maubeuge.
TOPOGUIDE DE TOURS-BORDEAUX-HENDAYE A VELO
Durant toute l’année 2015, alors que l’association était mobilisée sur les différentes actions liées au climat ou au suivi de la Scandibérique, le groupe de travail chargé de réaliser le topoguide sud a poursuivi avec ténacité son travail de choix d’itinéraires, de recherches des renseignements touristiques et pratiques (hôtels, vélocistes, offices de tourisme, dessertes ferroviaires), de rédaction des itinéraires et des chapitres culturels.
Le projet a cependant pris du retard en raison d'aléas successifs, liés à des difficultés de définition du parcours par rapport à l'itinéraire officiel de l'EV3 et à des restitutions tardives de certains tronçons. Sa publication est prévue en mai/juin 2016 aux éditions Chamina.
LA RANDO 2015
La randonnée Copenhague-Paris « A vélo pour le climat » a réuni 61 personnes au départ pour se maintenir à ce niveau jusqu’à Brême, puis a diminué avec une arrivée à Paris autour de 25. Les contacts au Danemark et en Allemagne ont été moins nombreux qu’espérés. Ils ont été importants en Belgique ou nous avons bénéficié du soutien très important de Rando-vélo ainsi que du GRACQ et de Dynamobile.
Son organisation a demandé une mobilisation de l’association pendant des mois et durant la rando l’engagement de nombreux participants. Jamais autant de personnes ne s’étaient mobilisées pour faire fonctionner la rando. Le but de créer un groupe d’organisation des randos a été atteint.
Des dysfonctionnements sont apparus principalement dans la première quinzaine et ont été résolus par la suite. Compte tenu de la longueur des étapes, il n’a pas été possible de faire du tourisme dans la première partie. Ce qui a pu se faire dans la seconde partie, souvent avec le soutien des associations locales. Des visites ont été organisées à Copenhague, Hambourg, Bonn, dans la Rhur autour des anciennes industries, à Liège, Namur, Bruxelles, Guise, Senlis. A l’arrivée à Paris, un accueil a été organisé à la Mairie du 4° où a lieu une animation musicale ainsi qu’un pique-nique bio, puis un parcours dans Paris et le bois de Boulogne.
Un des objectifs était de faire participer des jeunes à la randonnée. Cela a été le cas avec des jeunes des centres d’animation de Maubeuge et d’Hirson. Des jeunes de Pantin ont participé activement à la rando entre Compiègne et Paris.
L’aspect militant a été marqué à la fois visuellement avec la banderole bilingue (français, anglais) « A vélo pour le climat » et les drapeaux en 4 langues (français, anglais, allemand et danois). Une réunion a eu lieu à Copenhague avec le directeur de la fédération cycliste danoise sur la politique cyclable danoise. Une réunion s’est tenue à Hambourg sur le thème du climat et une autre à Chauny sur celui des véloroutes/voies vertes et de l’eurovélo 3.
Des rencontres ont été organisées à Bonn avec Christiana Figeres, secrétaire exécutive pour le climat de l’ONU, qui, avec une vingtaine d’agents de l’organisation a roulé sur 7 km avec la rando. Une autre rencontre a eu lieu à la Commission européenne avec la Direction Transports. A Brême, des membres de la rando ont participé à une fête de l’ADFC. A Bruxelles, une manifestation commune s’est effectuée avec Alternatiba.
La rando a été accueillie par la municipalité de Namur ; par le maire de Maubeuge ainsi que des fonctionnaires de la communauté d’agglomération, avec des stands d’information qui n’ont pas servi en raison du retard de la rando, néanmoins le débat prévu avec des experts de la mobilité a pu avoir lieu ; à Ferrière-la-Grande, par le maire avec un repas convivial organisée par la municipalité ; à Fourmies par le maire et une visite de l’écomusée gracieusement offert par la municipalité ; à Senlis par le président de Communauté de communes et de l’Office de tourisme …
L’écho médiatique a été très important, à l’échelle de l’association : un article à Odense, à Bonn, de nombreux articles dans plusieurs médias dans le Nord et en Picardie (parfois une page entière), une intervention en direct dans le 19/20 de France-3 Nord et un reportage dans la même édition de France-3 Picardie, articles aussi dans l’Oise et l’Aisne, à l’arrivée à Paris une vidéo et une dépêche de l’AFP qui ont été reprises dans plusieurs organes de presse …
Ces actions ont reçu le soutien financier du Conseil régional d’Ile-de-France et de la Ville de Paris.
ACTIONS AUTOUR DE LA COP21
Deux initiatives avaient été prévues.
D’abord, une inauguration à vélo de la COP21 le 30 novembre. La FUB, MDB, Paris en selle, Villes sans voitures étaient parties prenantes. Suite aux attentats du 13 novembre et à l’instauration de l’Etat d’urgence, toutes les manifestations ont été interdites sur la voie publique. La Préfecture de police a prévenu l’association que son action était interdite. Le CA a décidé de l’annuler.
La seconde consistait à obtenir un balisage cyclable de Paris au Bourget. Pour diverses raisons, il n’a pas été possible de le mettre en place. De toute façon le vélo a été complètement oublié dans la préparation de la COP21. Le CA a donc estimé qu’il devait maintenir la possibilité de relier Paris à au Bourget par un itinéraire agréable (canal St-Denis, parc de la Courneuve) et a décidé d’organiser une balade guidée (On vous y amène à vélo) durant toute la durée de la COP21. Il avait aussi pris la décision de les maintenir même en cas d’interdiction. Ces balades n’ont jamais été empêchées au départ mais les participants ont eu affaire à diverses actions policières les deux premiers jours dans le parc de la Courneuve et devant la COP21 au Bourget. Mais les groupes sont tous arrivés à destination et la banderole « A vélo pour le climat » a été déployée devant le site de la COP21. Les jours suivants, les trajets guidés ont pu se dérouler sans entrave.
Si la participation du public a été limitée, l’écho médiatique a été bon. BFM-TV a suivi le groupe le premier jour sur tout le parcours avec trois directs (9 h- 10 h - 11 h) et un reportage passé en boucle l’après-midi. Cette action a aussi permis d’insister sur les réseaux sociaux sur l’absence de prise en compte du vélo durant ces 10 jours.
L’association a guidé un groupe de 40 espagnols venus manifester pour le climat de Valence et Madrid dans sa dernière étape de St-Rémy-les-Chevreuses (à proximité) et Paris.
Ces actions ont reçu le soutien financier du Conseil régional d’Ile-de-France et de la Ville de Paris.
LES PROJETS POUR 2016
Voici quelques orientations proposées :
• Renforcement du groupe de travail pour la rénovation du site Internet, mise en place d’une lettre d’information.
• Recherche de nouveaux financements
• Le recrutement de délégués de CyclotransEurope dans les départements pour suivre les projets et représenter l'association.
• Organisation d’une journée d’étude consacrée à la thématique Train+vélo pour mettre en valeur les bonnes pratiques et donner plus de visibilité à cette offre essentielle au développement du vélotourisme.
• Fête des 20 ans de CyclotransEurope en octobre 2016
Rapport d’activité approuvé par l’assemblée générale annuelle du 30 janvier 2016 à Paris.
CyclotransEurope adhère à la Fédération des Usagers de la Bicyclette, à la Fédération Nationale des Association des Usagers des Transports et à l'Association Française pour le développement des Véloroutes et des Voies Vertes.